Venez poser un regard intime sur le martin-pêcheur, à travers une série de photographies prises le long des rivières franc-comtoises. Oiseau de caractère aux mœurs extraordinaires, il suscite toujours de l’émotion pour qui aime l’observer. Au fil des saisons, venez le suivre pendant ses parties de pêche, dans son rôle de parent, bravant les conditions météorologiques ou simplement pour son élégance naturelle. 

Entre 2018 et 2021 j’ai participé à une aventure incroyable en participant à la réalisation d’un documentaire de création diffusé sur France 3 au mois de Décembre 2021, « Naïs au pays des loups ». Ce film intégralement tourné dans le magnifique Parc national du Mercantour est le fruit du travail acharné d’une petite équipe de passionnés. Mon rôle dans cette aventure, pister, observer et filmer les loups sauvages. Cette exposition retrace cette aventure naturaliste à la recherche de cet animal mythique dans les montagnes des Alpes-Maritimes.

Vingt ans d’itinérance dans les contrées nordiques pour figer les perfections fugaces d’une nature fragile et capturer l’insaisissable, c’est ce que David et Stéphanie Allemand nous présentent dans leur dernier ouvrage et leur exposition « Chemins du Nord ». De la Scandinavie aux confins de l’Arctique, les photographes ont foulé les terres islandaises et groenlandaises, découvrant au détour de chaque chemin un univers boréal pluriel et contrasté où la taïga laisse place à la toundra, les volcans à la glace..

Le Condroz… Région naturelle de Belgique aux multiples visages et paysages, terre de mystère... Bocages, vallées, zones humides, on y retrouve différents biotopes favorables à la biodiversité. Terroir natal de Pierre, d’adoption pour Arnaud, ils en parcourent inlassablement les sentiers et lisières, sens en éveil, espérant une rencontre magique avec la faune sauvage. Aux premières lueurs ou au crépuscule, ces moments éphémères durant lesquels la lumière peint paysage, plumes et poils de cuivre et d’or… Ils partagent ici quelques-uns de leurs clichés, témoignages non exhaustifs de leurs affections pour cette magnifique région.

Il émane une certaine puissance des hautes altitudes sauvages. De vaporeux sentiments s'y entremêlent : fascination, angoisse, humilité. Une étrangeté omniprésente éveille en nous des instincts enfouis, ramenant l'esprit au stade d'une sorte de contemplation craintive face aux forces brutes qui semblent habiter ces immensités. C'est de cet état de conscience introspectif que "T erres Perdues" puise ses racines. La démarche de la série est avant tout artistique : sous des influences picturales et cinématographiques, elle cherche également à raconter une histoire dans chaque image.

A 70°N, au bord de la mer de Barents dans l’arctique Norvégien se trouve une région particulièrement appréciée des oiseaux, le Varanger. En hiver différentes espèces d’Eider et l’Harelde boréale trouvent leur nourriture dans les fjords abrités des tempêtes. Au printemps, de nombreuses espèces de limicoles se rassemblent afin de se reproduire. C’est l’occasion d’observer les Combattants variés qui parfois lors d’un hiver plus long se retrouvent dans la neige. J’ai voulu cette série, dépouillée, inspirée. Proche de la nature tel que l’on peut la ressentir dans ces terres arctiques.

Cette exposition présente les lacs alcalins de la faille du Rift, Magadi, Nakuru, Elementeita, Bogoria et Logipi, un autre visage du Kenya qui tient particulièrement à cœur Christine et Michel Denis-Huot. Ici domine la couleur rose, celle des vastes étendus de soude aux tons multiples et changeants, et celle des flamants attirés par ces écosystèmes si particuliers…. Bien peu d’êtres vivants sont capables d’y vivre mis à part des algues microscopiques comme les spirulines, la nourriture principale des flamants nains. Une quarantaine d’images terrestres ou aériennes ont été sélectionnées pour rendre hommage à ce « Kenya rose » et un livre accompagne l’exposition.

Les levés de soleil sont des moments magiques que je voudrais vous présenter. La nature se réveille dans des teintes irréelles et quelque fois saupoudrée d’une petite brume bienvenue. Le plus dur, c'est de sortir de son lit pour en profiter, il faut de la volonté et de la persévérance, des caractéristiques que je possède mais pas tous les matins.

L’idée de l’exposition Dualités arctiques a germé au retour d’un séjour d’une dizaine de jours sur la côte ouest du Spitzberg en juillet 2019. La diversité des observations réalisées cet été-là m’a conduit lors du tri des photos à les regrouper par paires. J’ai ainsi constitué une petite série de diptyques dont les deux images en noir et blanc se répondent, montrant deux aspects d’un même thème : mammifères, oiseaux, paysages .

J'ai pris mon pinceau et ma palette de peinture et j'ai rempli de couleurs, de lignes et de formes la toile blanche. D'un trait, j'ai ajouté la lumière et un fin filet de brume matinale si caractéristique de mon pays. Puis, je me suis assise sur une pierre, dans le silence de la beauté sauvage de ma terre natale, éprise de liberté, j'ai donné une âme et une empreinte intemporelle à mes images d'Ardenne.

Terre volcanique s’il en est, l’Islande est le parfait mélange de l’eau et du feu. 

Une première exposition retranscrivant l’émerveillement ressenti à chacun de nos séjours au Masaï-Mara – un véritable coup de cœur ! Un voyage hors du temps, au rythme de la faune sauvage où chaque sortie réserve son lot de surprises : famille de guépards en ballade, moments intimes avec les lions, combats d’hippopotames, ou encore naissance d’un girafon, paysages époustouflants … Ici, c’est la Nature qui décide de ce qu’elle veut bien offrir à nos yeux. Un seul maître-mot : profiter du moment présent !

Enfant, il se jetait sur ses crayons pour dessiner tout ce qui lui passait sous le nez : chevreuils, papillons, lions… Adolescent, il scrutait les étoiles haut dans le ciel, qu’il a fini par immortaliser sur pellicule en devenant astrophotographe. Ce n’est que bien plus tard, vers l’âge de 30 ans, que Franco Limosani est tombé dans la marmite de la photographie animalière, devenant au fil du temps l’un des naturalistes européens les plus spécialisés dans l’observation du renard. Auteur de plusieurs ouvrages consacrés exclusivement au petit canidé.

Entre photojournalisme et documentaire, les photos de Jean-François Mutzig célèbrent la relation qui existe entre les hommes et les éléphants à l’heure ou les jours des éléphants sont comptés. Vivantes, à presque entendre et sentir ce bel animal. Se concentrant essentiellement sur l’Asie, le photographe a capturé l’essence d’une relation complexe, entre amour et haine, et confiance mutuelle. Un éléphant prince d’un jour lors des fêtes somptueuses en son honneur ou éternel exploité par l’homme dont il partage aussi parfois la misère. Dans l’intimité, le photographe surprend les regards réciproques, et les contacts corporels entre l’éléphant et son cornac.

Photographe animalière, j'allie ma passion pour la photographie à mon amour pour le vivant, afin de célébrer sa beauté et capturer des émotions uniques. Partie vivre en immersion dans la toundra Norvégienne, j'explore cet environnement arctique et partage mes rencontres animalières dans l'intimité du sauvage. Ayant un syndrome d'autisme asperger et étant hypersensible, le monde sauvage est le lieu où mes émotions peuvent s'équilibrer et s'exprimer librement et où je me sens à ma place

L’animal, sans fioriture, au centre d’une nature adoucie par la magie de la photographie.

Le sauvage immortalisé à deux pas de moi, de mon lieu de vie.

Chaque image a été approchée telle un défi, de la quête du sujet, de la lumière, en passant par les tonalités et l’ambiance, jusqu’à la photographie finale.

Illustratrice sur papier, tissu et peau, je dessine pour rendre hommage à la beauté de la nature. J’aime étudier la faune, la flore et les minéraux au travers du réalisme et du pop art. J’oriente mes travaux de réalisme sur les espèces animales menacées ou en voie d’extinction et j’utilise le pop art à l’encre de chine pour cacher et sublimer l’incroyable diversité des espèces animalières.   

C’est dans une infime partie de ces montagnes, à l’ouest de la chine que l’on peut rencontrer les deux espèces de rhino-pithèques de Biet et de Roxellane. Ce n’est que vers le milieu des années 80 que le rhino-pithèque de Biet est à nouveau observé de manière certaine au Yunnan vivant entre 3000 et 4700m d’altitude. Le rhino pithèque de Roxellane vivant entre 1400 et 2800m est quant à lui, plus nombreux, et est présent dans 4 provinces chinoises. Ces deux espèces ont un statut « en danger » sur la liste rouge de L’UICN Les images présentées sont le fruit de plusieurs voyages sur place. Ma volonté est de mieux les faire connaître en dehors de la Chine afin que leur protection puisse être encore renforcée à l’avenir.

La nature fascinante et brute du Guatemala a inspiré et poussé le photographe professionnel Martin Steenhaut à parcourir la jungle pendant plusieurs années. Il a exploré tout le pays, des volcans aux forêts primaires, rencontrant d'innombrables animaux et oiseaux magnifiques. Un monde étonnant plein de couleurs, parfois dangereux, mais surtout unique et rare. Un pays où la nature est encore intacte et où l'écotourisme n'a pas encore commencé. Martin utilise tout son savoir-faire et sa créativité pour réaliser des images à couper le souffle.

Cette galerie de portraits raconte les animaux qui ont marqué mon enfance. J’ai choisi de me concentrer sur leur posture et leur silhouette. Dégager les grandes lignes qui construisent ces rencontres par le contraste. Ce que la lumière dessine sur un pelage ou un plumage me donne le sujet, le cadre, le champ d’action. Le noir. L’ardoise du tableau d’école sur lequel j’imprime ma collection de portraits. Un habit noir d’animaux sauvages et familiers, sérieux comme l’indifférence, épais comme la nostalgie. Un noir et blanc tout simple, pour des animaux qui ne posent pas. Ils ne font que passer…